Cette première nuit ayant été
relativement calme pour tout le monde, nos chevaliers se
retrouvèrent pour le petit dej vers 10 heures.
- Bon... commença Camus, avant de prendre l'avion pour Annecy,
je vous propose d'aller faire un petit saut à Saint-Tropez.
- Ca, c'est une idée ! s'exclama Milo, parce qu'à force
de le voir à la télé, j'aimerais bien le voir en
vrai !
- J'aimerais bien photographier la gendarmerie § rajouta Hyoga.
- Pas de doute... affirma Julian amusé, on reconnaît
facilement ceux qui fréquentent Camus de très près
!
- On compte sur toi pour être bientôt aussi doué qu'eux... railla Kanon avec un clin d'oeil.
- Rassure-toi, ça ne saurait tarder § répondit Julian en souriant.
Et c'est dans la bonne humeur, comme d'habitude, qu'ils
montèrent dans le car, direction Saint-Tropez. Il y en avait
pour une demi-heure de route environ.
- Explique-moi un peu ce qu'il y a de bien à voir à Saint-Tropez, dit Albérich en se tournant vers Milo.
- Il va falloir que je t'aide à améliorer ta culture
cinématographique et télévisuelle française
mon petit guerrier divin... suggéra Milo.
- Mais je compte sur toi, assura Albérich en fixant les yeux de
Milo, je suis sûr que tu connais plein de choses, très
intéressantes...
- C'est vrai... mais, ne va pas conclure que c'est Camus qui me les a toutes apprises ! sourit Milo.
- Oh... ça ne m'aurait pas dérangé ! railla Albérich.
Milo éclata de rire.
Quelques instants plus tard, ils arrivaient à Saint-Tropez. Le
car les débarqua sur la place des Lys à midi et Julian
avertit le chauffeur qu'ils repartiraient vers 14 heures.
- On pourrait commencer par manger un morceau... suggéra Saga.
- Oui, approuva Camus, on va aller sur le port, il y a sûrement de chouettes petits restos.
Julian posa son bras sur les épaules de Camus et lui murmura quelque chose à l'oreille.
- Je parie que je sais ce qu'il lui a dit... plaisanta Hadès.
- Premièrement tu n'as aucun mérite puisque tu lis dans
les pensées, répondit Rhadamanthe et deuxièmement,
tu proposerais bien la même chose à Shaka ?
Les yeux bleus d'Hadès se firent rêveurs en se posant sur
le chevalier de la Vierge qui marchait non loin de là avec Saga
et Sorente.
- Encore faudrait-il qu'il me laisse l'approcher... murmura t-il pensif.
- Ca va venir, le rassura Rhadamanthe, déjà tu arrives à le troubler, ça se voit...
- Peut-être, mais j'ai peur qu'il m'envoie balader si j'insiste trop... avoua Hadès.
- Il faut savoir ravaler un peu de sa fierté parfois pour
arriver à ses fins tu sais. Puis il rajouta d'un air malicieux :
tu sais, j'ai appris que ce soir on ne serait que deux par chambre...
- Ah ! intéressant ça ! commenta Hadès.
Tout en discutant, ils étaient arrivés sur le port et
s'installèrent à la terrasse d'un restaurant de fruits de
mer. Ils commencèrent par boire un petit Pastis (ou Pastix selon
Astérix, pour ceux qui aiment). Ils ne traînèrent
pas trop à table car ils avaient rendez-vous au car à 14
heures (rappelez-vous !)
Donc ensuite, ils allèrent voir la fameuse gendarmerie (NDA : je
suppose que tout le monde connaît la série des "Gendarmes"
avec Louis de Funès !). Ils achetèrent des cartes
postales pour montrer à leurs amis restés au Sanctuaire.
Ils se promenèrent sur les quais et dans les marinas où
étaient amarrés des yachts magnifiques.
- Oui on sait... dirent en choeur Shun, Hyoga, Shiryu et Ikki en se tournant vers Julian, ça ne vaut pas "L'Olympe" !!
- J'allais le dire ! dit celui-ci en riant.
- Tu vois... dit Hadès à Julian, je serai très
heureux le jour où ils seront aussi à l'aise avec moi
qu'ils le sont avec toi.
- Tu sais, ça ne s'est pas fait du jour au lendemain... le consola Julian.
- Dis, demanda Hyoga à Camus, tu crois que le bar de la plage "Le St Tropez" existe réellement ?
- Oui... et la "Clinique du Golfe" aussi sans doute ! dit Camus en
ébouriffant les boucles blondes de son élèves, tu
es victime de la télé mon petit chou !
Et c'est sur cette allusion à cette série culte
française qu'ils rejoignirent leur car qui devait les reconduire
à l'aéroport de Marseille. De là, le jet les
transporta jusqu'à Annecy en Haute-Savoie.
- Bon, on en a à peu près pour une heure de vol !
annonça Camus. On devrait arriver à Annecy vers 16
heures. Le car nous conduira comme d'habitude à l'hôtel,
qui se trouve, tant qu'à faire, sur les bords du lac. Alors,
vous avez le temps de faire une petite sieste... ou ce que vous
voulez....
- Et un bisou pour le guide ! s'écria Milo en se levant et en venant embrasser Camus... sur les lèvres...
Bien sûr, ils se firent siffler.
- Oh c'était juste un bisou... sourit Milo, pas la peine de vous déchaîner!
- Nous aussi on a le droit ? demanda Aphrodite en se tournant vers Julian.
- C'est pas à moi qu'il faut demander l'autorisation... dit Julian en riant, c'est plutôt à Camus.
- Je peux Camus ? interrogea Aphrodite.
- Et bien écoute... fit semblant d'hésiter Camus, y-a sûrement plus désagréable !
Et Aphrodite vint poser un baiser sur les lèvres de son ami.
- Et moi, je peux aussi ? demanda Hyoga en s'approchant de son maître.
Celui-ci eut un léger sourire... Alors Hyoga posa ses
lèvres sur celles de Camus. Là, le baiser fut un peu plus
long et le chevalier d'or eut la surprise de sentir une langue douce
caresser ses lèvres... puis Hyoga se recula.
Ils eurent droit aux sifflets et aux plaisanteries.
Puis chacun se rassit et le calme revint momentanément. Julian posa sa main sur celle de Camus.
- Dis-moi mon petit chevalier... Hyoga ne serait pas un peu amoureux de
toi par hasard ? Même sans s'en rendre vraiment compte ?
- Mais non... assura Camus, c'était juste pour plaisanter !
- Mmmm... fit Julian septique. Puis il ajouta : tiens au fait... je n'ai pas embrassé le guide moi !
- C'est ce que je me disais... dit Camus taquin.
Julian releva l'accoudoir qui séparait les sièges et
appuya sur un bouton pour que les dossiers s'inclinent
légèrement en arrière, puis se penchant sur Camus,
il posa ses lèvres sur les siennes tandis que sa main
déboutonnait un bouton de la chemise bleue que portait son ami.
Camus frissonna au contact de la main douce de Julian sur sa peau.
- Pffff... chaleur chaleur...! constata Milo sur le siège de l'autre côté de l'allée.
- Effectivement ! approuva Albérich. Qu'est-ce qu'on fait ? On
leur verse une bouteille d'eau froide sur la tête ou bien on les
laisse faire ?
- Non non, laissons-les faire... dit Milo, je serais curieux de voir
jusqu'où ils vont aller. Et puis, le spectacle est
agréable !
- Tu es un petit coquin toi ! ironisa Albérich, mais je suis d'accord, le spectacle est charmant !
Mais pas de chance pour eux, Camus réussit à se reprendre et dit à Julian tout bas entre deux baisers :
- Euh... j'ai l'impression que nous sommes le centre
d'intérêt de l'avion, il faudrait peut-être
arrêter, pour l'instant...
Julian laissa tomber sa tête sur l'épaule de Camus d'un air découragé.
- Dommage... dit-il en enfouissant son visage dans les longs cheveux bleus indigo.
- Bravo pour le self-control Camus ! commenta Milo en riant. Puis se tournant vers Albérich : tu me dois 50 euros !
Dans le jet, il y avait un coin avec un bar, frigo et boissons fraîches.
Hyoga y arrivait pour prendre une bière et y trouva Shun venu faire la même chose.
- Qu'est-ce que tu veux, tant que je suis dans le frigo ? demanda Shun.
- Une bière s'il te plait ! répondit Hyoga en s'accoudant au bar.
- Alors dis-moi... reprit Shun en posant la canette devant son ami, tu en es ou avec Ikki ?
- Et bien, j'y vais tout doux... j'ai essayé de le draguer un
peu deux ou trois fois, mais il m'a envoyé bouler ! mais il est
mimi parce qu'il regrette aussitôt et il devient très
gentil...
Hyoga resta pensif un instant.
- Tu vas le faire craquer, c'est obligé ! déclara Shun.
- Tu crois ? demanda Hyoga, et pourquoi ça ?
- Parce que c'est mon frère ! s'exclama Shun en riant, et qu'en
plus personne ne peut résister à ton charme
dévastateur, tu le sais bien !
- T'es trop mignon... sourit Hyoga en regardant les jolis yeux
émeraude fixés sur lui. Puis il ajouta : mais et toi avec
Shiryu ?
- Oh, ça va très bien ! Il est encore un peu
réservé, mais il est très doux, très calme
et très câlin...
- Ca ne m'étonne pas ! remarqua Hyoga.
Et après un sourire et un regard complice, les deux amis regagnèrent leurs places.
Peu de temps après, ils arrivèrent à Annecy
où leur car les conduisit à l'hôtel sur les bords
du célèbre lac. Comme certains le savaient
déjà, ils étaient deux par chambre.
- Bon, annonça Julian, on se retrouve dans le hall dans une heure pour aller faire du bateau sur le lac ?
Tout le monde étant d'accord, ils grimpèrent dans leurs chambres pour s'installer un peu.
(NDA : bien sûr, nous allons en suivre un ou deux...)
Chambre de Julian et Camus.
A peine avaient-ils refermé la porte que Julian entoura Camus de ses bras.
- Et bien tu me sembles bien pressé... s'amusa Camus en caressant les cheveux bleu ciel de son compagnon.
- Oui, j'avoue... depuis tout à l'heure dans l'avion, je suis
resté sur ma faim ! admit Julian en déboutonnant la
chemise de Camus, tandis que celui-ci lui retirait la sienne
également.
Puis les pantalons suivirent le même chemin. Ils ne se quittaient pas des yeux et tombèrent ensemble sur le lit.
Julian laissa ses yeux et ses mains caresser le corps de Camus.
- Tu es très beau tu sais... tu as des yeux magnifiques, des
lèvres que j'ai toujours envie d'embrasser, un corps superbe,
une peau douce qui donne envie de la caresser et en plus tu as un
charme fou !
- Tu es un amour, mais cesse de dire des bêtises... dit Camus en
attirant Julian contre lui, en plus les compliments me mettent mal
à l'aise.
- Tu ne devrais pas, car c'est la vérité ! affirma Julian
qui, en effet, avait l'air de ne pas devoir se lasser de contempler son
ami.
- Arrêtes de me regarder comme ça, tu vas finir par me faire perdre mes moyens... murmura Camus.
- Tu n'es donc pas si imperturbable que ça mon beau chevalier ! se moqua gentiment Julian.
- Et bien non... du moins pas avec toi... avoua Camus en posant ses lèvres sur celles de son ami.
Ils roulèrent sur le lit en s'embrassant et en se caressant passionnément.
Chambre de Kanon et Rhadamanthe.
- Oh la ! s'exclama Rhadamanthe, en entrant dans la chambre, un seul grand lit ! va falloir que je dorme avec toi !
- Et oui ! mais tu verras, tu ne le regretteras pas ! déclara Kanon en posant une main sur la taille de son ami.
Celui-ci plongea son regard dans les yeux bleu-vert de Kanon et y vit
une lueur malicieuse... mais peut-être pas que ça...
- Bon, conclut Kanon, pas mécontent d'avoir réussi
à troubler un tant soit peu son compagnon,
dépêchons-nous de nous changer car autrement on va
être en retard !
- Toi, tu m'étonneras toujours... commenta Rhadamanthe avec un léger sourire.
En temps voulu, nos amis se retrouvèrent dans le hall. Tous ?
Non ! car Julian et Camus arrivèrent avec 20 minutes de retard...
- Ca vaut la peine ! s'écria Angelo, Julian t'es gonflé !
tu nous dis une petite heure, alors nous on se grouille sans même
prendre le temps de... de se reposer un peu... et toi t'arrives en
retard ! et en plus c'est toi qui as notre guide !
- Désolé, désolé ! dit Julian en riant.
- Et alors, glissa Milo à Camus en le tirant par le bras, ça y est, tu as fait craquer notre beau Julian ?
- Tu es bien curieux mon petit Scorpion ! dit Camus en souriant à son ami.
- Allez... tu peux bien me le dire à moi... Puis il rajouta taquin : c'est comment de faire l'amour avec un Dieu ?
- Pas mal... répondit le chevalier du Verseau, si tu es sage, je te raconterai... un peu !
Tout en discutant, ils arrivèrent sur les bords du lac d'Annecy
où ils purent louer des pédalos et des barques à
fonds plats qui se manoeuvraient à la rame.
Shiryu et Shun choisirent le pédalo, ainsi que Ikki et Hyoga,
Fenryl et Rune, Milo et Albérich et enfin Angelo et Mü. Les
autres préférèrent les barques : Hadès et
Shaka, Julian et Camus, Aphrodite et Mime, Kanon et Rhadamanthe et Saga
et Sorente.
- Tu es sûr que c'est stable ce truc là ?
s'inquiéta Shun en s'installant sur un pédalo près
de Shiryu.
- Mais oui tu vas voir... allez attention, on démarre ! dit Shiryu.
- Tout doux les jeunes ! s'exclama Albérich qui démarrait
au même instant avec Milo, c'est pas des autos tamponneuses hein
!!
- Je propose une course jusqu'à l'autre rive ! annonça Ikki
- D'accord ! approuva Angelo. Puis se tournant vers Mü : allez, il ne faut pas qu'on se laisse distancer !
- Ben dit donc ! c'est loin d'être un hors-bord ce truc là ! commenta Rune.
- Regardes-moi ça ! dit Mime, y-en a qui ont toujours envie de se défouler!
- Remarque, eux ils auront mal aux jambes mais nous on aura mal aux
bras! répondit Aphrodite qui maniait ses avirons avec adresse.
- Je te masserai les épaules... suggéra Mime.
- Quelle bonne idée ! approuva le chevalier des Poissons en faisant un clin d'oeil à son compagnon.
- C'est Charon que tu aurais du amener pour diriger cette barque !
plaisanta Shaka en regardant Hadès ramer vigoureusement.
- Oui, c'est sûr... répondit celui-ci en souriant, il s'y
connaît pour diriger une barque mais il n'est pas assez sociable
pour venir sur la terre!
Tout en parlant, il regardait Shaka. Celui-ci portait un jean bleu
clair et une chemise blanche Il était assis sur le siège
en face de lui, ses longs cheveux blonds étaient
légèrement soulevés par un petit vent et ses yeux
bleus vifs et lumineux erraient à la surface de l'eau.
-"Il a l'air si doux... pensa Hadès, et il l'est c'est certain,
mais il est également très puissant... quelle
merveilleuse combinaison !" Shaka ? dit-il tout haut, rien que pour le
plaisir de voir les beaux yeux bleus se lever vers lui.
Et en effet, Shaka fixa ses yeux dans ceux de son compagnon. Ils ne
disaient rien ni l'un ni l'autre. Ils étaient assis face
à face, pas très éloignés car la barque
était petite, juste pour deux personnes.
Hadès reposa les rames. Soudain, il n'avait qu'une envie,
c'était d'embrasser ce beau garçon qui le regardait avec
douceur mais aussi avec une légère... appréhension
? ou méfiance ? Il prit les mains du chevalier d'or dans les
siennes... il ressentit le léger tressaillement que celui-ci ne
put retenir, mais les yeux limpides continuaient à le fixer avec
calme. Et alors, comme si une main invisible les avait poussé
l'un vers l'autre, leurs lèvres se frôlèrent. Ce
fut très doux, très léger. Ils avaient
oublié leurs amis et n'avaient plus envie de se séparer.
Puis Shaka se redressa le premier et eut un léger sourire.
- Je... je vais prendre les rames pour rentrer... dit-il.
Hadès approuva d'un petit hochement de tête.
- Et bien... dit Saga en s'arrêtant de ramer lui aussi, j'ai pas rêvé ? j'ai bien vu ce qu j'ai vu ?
- Je crois bien que oui... railla Sorente, il semblerait que Shaka ait succombé au charme du beau Dieu des Enfers !
- Et vice-versa... compléta Saga.
Ils restèrent sur le lac jusqu'à l'heure du dîner
et, lorsque tout le monde eut regagné la rive, ils se
dirigèrent vers le restaurant de l'hôtel.
- Moi je trouve qu'on a bien mérité un petit remontant !
s'exclama Angelo en s'installant à table, s'est épuisant
le pédalo !
- Oui, mais on a gagné la course ! répondit Mü.
- D'un cheveu... remarqua Hyoga, vous avez gagné d'un cheveu !
- Peut-être, dit Angelo, mais le fait est là !
Après le dîner, certains décidèrent d'aller
faire un petit tour de "Annecy by night". Quelques-uns
déclinèrent l'invitation pour monter tout de suite dans
leurs chambres, comme Julian et Camus, Shun et Shiryu, Mime et
Aphrodite.
Et nous, nous allons suivre Shiryu et Shun.
- Tu es sûr que tu ne préfèrerais pas aller faire une balade ? demanda Shun.
- Tout à fait sûr, affirma Shiryu, je préfère passer la soirée avec toi...
- C'est vrai ? Alors je devrais peut-être faire en sorte qu'elle
soit... mémorable ! murmura Shun en venant passer ses bras
autour du cou de Shiryu.
Celui-ci considéra les doux yeux émeraude qui le
regardaient. Il posa ses mains sur les hanches de Shun et le serra
contre lui.
- Rien que d'être avec toi, c'est déjà
mémorable ! dit Shiryu en noyant avec délice son visage
dans les soyeuses boucles vertes.
Puis Shun se recula légèrement. Il retira son t-shirt,
son jean et son slip. Shiryu avait suivi tous ses gestes... des vagues
de chaleur parcouraient ses reins et son ventre rien que de le
regarder. Shun commença à le déshabiller...
d'abord la chemise, tandis que ses mains et ses lèvres
s'attardaient sur le torse musclé de son ami, puis le jean que
ses doigts agiles firent descendre jusqu'à terre, puis le
sous-vêtement qui était le dernier rempart entre eux.
Shiryu attira son ami contre lui et plaqua son corps souple contre le
sien... ses mains descendirent sur ses fesses et il le souleva un peu.
Shun noua ses jambes autour de la taille de son amant tandis que ses
bras encerclaient son cou... ils roulèrent ensemble sur le lit.
Chambre de Ikki et Hyoga (ils étaient rentrés de leur promenade).
- Je suis crevé ! constata Ikki, le pédalo a
laissé des séquelles ! et il se laissa tomber sur le lit.
- Oui... dit Hyoga, mais c'était marrant et c'était la première fois que j'en faisais !
- Evidemment, c'est moins facile sur les lacs gelés de Sibérie ! railla Ikki.
- C'est malin ! riposta Hyoga sur le même ton en haussant légèrement les épaules.
Puis il jeta un coup d'oeil malicieux sur Ikki allongé en
travers du lit. Sans rien dire il se déshabilla
complètement.
- Bon... dit-il taquin, est-ce que tu te pousses à ta place ou bien est-ce que je dois m'allonger sur toi ?
Ikki se redressa et, voyant la tenue de Hyoga se repoussa à sa
place, mais pas aussi vite que celui-ci ne l'aurait pensé. Ikki
prit le temps de laisser glisser ses yeux gris acier sur le corps
parfait de son ami.
- Tu sais que tu commences à me donner chaud toi, malgré
tout... maugréa t-il moitié râlant moitié
riant.
- Et bien, déshabille-toi, tu auras moins chaud.... suggéra Hyoga en se glissant sous les draps.
- Mouais... dit Ikki en obtempérant et en se couchant à son tour.
Le fait qu'ils soient nus tous les deux lui faisait un drôle
d'effet. Ils étaient tournés l'un vers l'autre et Ikki
voyait briller les yeux clairs de son ami dans la semi obscurité.
- Tu sais... dit doucement Ikki, je crois que les vêtements n'y
font pas grand chose, c'est toi qui fait monter la température
de la pièce...
- Oh ! sourit Hyoga, est-ce que je dois le prendre comme un compliment venant d'un spécialiste de la chaleur ?
Ikki sourit. Il s'apercevait qu'il pouvait de moins en moins
résister aux yeux transparents et au sourire enjôleur de
son ami. Il se surprenait à l'observer, à
l'écouter parler, et son petit accent russe le faisait
frissonner malgré lui.
Chambre d'Hadès et Shaka.
Lorsque Hadès sortit de la salle de bain en pantalon de jogging, Shaka était couché.
(NDA : Vous avez remarqué qu'ils aimaient bien être en
pantalon de jogging? c'est pratique, décontracté, et...
vite enlevé si besoin !)
Il s'allongea près de son ami, mais par-dessus les draps (la nuit d'avant ils avaient des lits séparés).
- Est-ce que tu préfères que je dorme dans le fauteuil ?
demanda Hadès en entortillant une longue mèche blonde
autour de son doigt.
- Non... et même... j'aimerais que tu viennes sous les draps...
dit Shaka d'une voix pas très assurée, ce qui pour lui,
était très inhabituel.
Hadès ne se fit pas prier et se faufila dans le lit. Il remarqua
que Shaka était nu ce qui le fit frissonner des pieds à
la tête, lui qui pourtant, n'était pas
particulièrement émotif.
Ils restèrent quelques instants à se regarder sans
parler. Puis Shaka posa une main légère sur le torse de
son compagnon... celui-ci la saisit et y déposa un baiser.
Ils s'endormirent ainsi...
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