Chapitre 5: Retour au bercail |
Camus était dans son bureau en train de préparer les futurs travaux et d'appeler ceux qui les feraient. Il venait juste de raccrocher son téléphone lorsqu'on frappa à la porte. - Oui, entrez... Milo apparut et sourit à son amant. - Je ne te dérange pas ? - Jamais, tu le sais bien... Viens... Le Scorpion referma la porte et contourna le bureau pour venir s'asseoir à califourchon sur les genoux du Français qui l'entoura de ses bras. - Si tu savais combien je t'aime mon beau Gabriel... murmura le Grec en se plongeant dans le regard saphir qui l'avait toujours fait frémir. - Je t'aime tout autant mon amour... Un baiser langoureux les unit et chacun pouvait sentir l'érection de l'autre à travers le tissu de leurs pantalons. Milo se frotta doucement contre l'entrejambe gonflée de son ami. - Arrête Mimi... si tu continues comme ça, on n'aura plus qu'à aller se changer en vitesse... dit le Verseau d'une voix un peu hachée. Et en plus quelqu'un pourrait entrer... - Je ne peux plus arrêter maintenant... susurra le Grec. Je suis trop prêt du point de non retour et je sens que toi aussi... Il glissa une main entre leurs deux corps et ouvrit son pantalon ainsi que celui de Camus, puis baissant l'avant de leurs slips il libéra leurs sexes tendus : Ah c'est mieux comme ça, je sens ta chaleur... Il se frotta encore quelques instants contre son amant jusqu'à ce qu'ils jouissent ensemble entre leurs ventres serrés avec un petit cri étouffé... - Ce n'est pas raisonnable, mais c'est si bon ! haleta le Français. - Tu sais que je ne suis pas raisonnable... - Oui je le sais et je t'aime quand même, comment expliques-tu ça ? - Sans doute parce que toi, tu l'es trop... Disons que je suis ton petit grain de folie ! dit Milo en l'embrassant. Camus lui sourit en se rhabillant. - En attendant mon petit grain de folie, on n'a plus qu'à aller se changer, car là, ça fait vraiment négligé ! Le Scorpion se releva et se rhabilla aussi. - Oui, et en plus c'est un peu humide ! rajouta t-il en riant. Ils sortirent du bureau et montèrent en vitesse à l'étage, heureusement sans rencontrer personne.
Le téléphone sonnait dans le hall depuis au moins deux minutes. Comme Yann savait que Camus était dans son bureau et qu'il répondait toujours dans ce cas là, il ne se déplaça pas tout de suite. Au bout des deux minutes quand même, le majordome sortit de la cuisine et vint décrocher. Au même moment, Saga, Shura, Mu et Angelo revinrent du parc où ils étaient allés faire un tour. - Mademoiselle Kido au téléphone... annonça Yann et Monsieur le Baron n'est plus dans son bureau... - Bon, je vais prendre la communication si vous voulez... proposa Saga. Le majordome lui passa le combiné et repartit vaquer à ses occupations. - Oui Saori, bonjour, c'est Saga....... Oui tout va bien, je te remercie........ Oh Camus il ne doit pas être très loin........ - Je vais voir à l'étage ! dit Angelo en grimpant les marches quatre à quatre. Quelques instants plus tard il redescendait avec Camus et Milo. Saga tendit le combiné au Verseau. - C'est Saori... - Bonjour Princesse.......... non non vous ne me dérangez pas du tout.......... Oui je vous ai appelée hier soir pour vous remercier pour le chèque. Tatsumi m'a dit que vous étiez sortie....... Pendant que Camus parlait avec Saori, les autres s'étaient un peu éloignés. Ils furent rejoints par Aphrodite et Shaka. - Ah ben vous daignez quand même sortir du lit vous deux ! railla Angelo. Vous voyez ce que je vous avais dit à propos des retards ! - Ouais bon, ça va... répliqua le Suédois sans pouvoir retenir un petit sourire. Puis l'infatigable plaisantin qu'était l'Italien se tourna vers Milo. - Bon et toi et Camus qu'est-ce que vous fabriquiez en haut alors que Yann croyait qu Camus travaillait dans son bureau ? - Aaah le bureau... j'adore cette pièce ! répondit le Scorpion d'un air rêveur et enthousiaste qui fit rire tout le monde. - Milo, franchement tu n'es pas sérieux ! s'exclama Shura. Et en plus tu dévergondes Camus ! - Quelque chose me dit qu'il ne demande pas mieux... dit encore Saga. - Donc la chambre, c'était la suite du bureau ? voulut savoir le Cancer. - Ben oui ! Ils n'étaient pas habillés de la même façon quand on s'est vus pour le petit déjeuner, rappelle toi... affirma Mu. - Tu as remarqué ça toi ! fit semblant de s'offusquer Milo. Mais où allons nous ! A ce moment là, Camus revint près de ses amis. - J'ai le regret de vous annoncer que vos vacances sont terminées... Saori vous attend au Sanctuaire demain soir ! - Mais je croyais qu'elle était au Japon ! s'étonna Shura. - Elle rentre en Grèce demain également... - Ca ne fait même pas une semaine qu'on est là ! Elle ne peut plus se passer de nous ou quoi ? s'énerva tout de suite l'Italien. Quelle plaie ! - Elle a peur de se faire enlever encore une fois et qu'il n'y ait pas assez de chevaliers pour la ramener ? renchérit Aphrodite sur le même ton mécontent. - C'est qu'il n'y a plus que quatre chevaliers d'or au Sanctuaire... dit Shaka. - Mais il y a aussi Ikki, Shun, Hyoga, Shiryu et Seiya ! rajouta Saga. Et ils ne sont plus de simples chevaliers de bronze maintenant ! - C'est vrai, ils sont aussi forts que nous et aussi capables de défendre le Sanctuaire ! conclut Milo. Puis se tournant vers Camus : et toi tu rentres aussi ? - Je peux rester encore trois jours, le temps de lancer les travaux... expliqua le Français. Et... tu peux rester avec moi... si tu veux... - Ouais génial ! s'exclama le Grec. Elle n'est pas si chiante que ça finalement ! - Parle pour toi ! ronchonna Angelo. Même Shura ne la défend pas cette fois ! - Je dois bien avouer que j'aurais bien prolongé cette petite escapade deux ou trois jours supplémentaires... reconnut celui-ci. - Mais madame en a décidé autrement ! rouspéta le Suédois. - Tu sais comment elle est quand elle n'a pas tous ses petits toutous autour d'elle ! râla encore le Cancer. S'en suivit un chapelet de petits noms d'oiseaux en italien que les autres ne comprirent pas complètement mais dont ils devinèrent aisément le sens... - Allez, calmez vous, ça ne sert à rien de s'énerver... intervint Mu de sa voix douce et calme. On reviendra... - Si le maître des lieux veut bien encore de nous... enchaîna Shaka tout aussi calmement. - Je vous ai dit que vous étiez ici chez vous ! affirma Camus. Et c'est valable pour tout le monde... - Bon, soupira Aphrodite, on ne se laisse pas abattre et je propose une petite fête pour ce soir ! Camus tu es d'accord ? - Bien sûr ! Je vais donner la soirée et la journée de demain à Yann et à sa femme... ça fait un petit moment qu'ils projettent d'aller voir leurs enfants dans le Morbihan... - Et on pourrait se faire livrer le repas de ce soir ! enchaîna Milo, comme ça on aurait rien à faire... - Super ! Vous voulez dîner chinois ou chez moi ? plaisanta Angelo qui avait retrouvé sa bonne humeur. (nda : petite phrase extraite d'un sketch des Inconnus...) Après cela, ils allèrent déjeuner car il était plus que l'heure. Camus en profita pour annoncer au majordome les dispositions prises pour le soir et le lendemain, ce qui convint tout à fait à celui-ci qui partit avec sa femme en milieu d'après midi. Nos chevaliers passèrent leur temps à différents bricolages qui les occupèrent jusqu'à 18 heures, heure à laquelle les travaux s'arrêtèrent. - Qu'est-ce qu'on est doués ! s'exclama l'Italien. Camus c'est nous que tu aurais du prendre pour les travaux... ça t'aurait coûté moins cher et nous, on aurait pu rester ici ! - Ca aurait peut être été moins solide et moins bien fait quand même ! répliqua Shaka amusé. - Bof à peine ! reprit le Cancer. - Tu es aussi chauffagiste à tes moments perdus ? se moqua Milo. - Bah... ça ne doit pas être si compliqué que ça avec un bon mode d'emploi ! C'est en plaisantant qu'ils montèrent se nettoyer et se changer en attendant la livraison de leur dîner.
- Qu'est-ce que j'aurais eu les boules de devoir partir en te laissant, même seulement pour trois jours ! s'exclama Milo sitôt qu'ils furent dans leur chambre. - J'aurais été triste moi aussi, de te voir partir... dit Camus. Je n'envisage plus de pouvoir passer mon temps sans toi... Le Scorpion vint se blottir dans les bras de son ami. - Moi non plus chéri ! Pour une fois, les deux amants se préparèrent assez rapidement et, juste comme ils redescendaient, le traiteur arriva pour livrer le repas commandé, composé de fruits de mer et de poisson préparé en sauce. Ils mirent la table, non sans s'interrompre de temps en temps pour un baiser ou une caresse... Puis les six autres chevaliers arrivèrent à leur tour. - J'y crois pas tout le monde est là ! s'exclama Mu en riant. - Et oui, l'estomac a été plus fort que le sexe pour une fois ! enchaîna Aphrodite. Mais rassurez vous, ça ne va pas durer ! - Oh Aphro, tu as toujours le détail intéressant toi hein ! commenta Shura faussement offusqué. - Tu vas faire peur à Shaka ! renchérit Angelo qui ne pouvait pas louper cette occasion. - Mais non, il commence à me connaître ! N'est-ce pas mon trésor ? - Oui, et tu en dis plus que tu n'en fais... répondit l'Indien avec un petit sourire. - Attend un peu toi ! s'amusa le Poisson en l'enlaçant, tu ne vas pas t'y mettre aussi tout de même ! Puis plus bas : tu vas voir quand on sera seuls si j'en dis plus que je n'en fais... - Je veux bien voir... murmura Shaka. - J'en prends bonne note... - Bon aller, à table ! intervint Shura. Tout cela m'a l'air délicieux ! Ils s'installèrent et attaquèrent de bon appétit le plateau de fruits de mer bien garni, arrosé de quelques bonnes bouteilles de Muscadet que Camus avait remonté de sa cave. - Et défense de parler de sexe à table ! rajouta Angelo, ce qui lui valut une bourrade dans les côtes de la part de Mu. - A quelle heure est votre avion demain ? demanda le Verseau. - Départ à 14 heures de Saint Brieuc et on a une heure d'attente à Paris avant de décoller pour Athènes où on devrait arriver vers 18h30... expliqua Saga. - Ensuite je téléporterai tout le monde jusqu'au Sanctuaire... enchaîna le Bélier. - Il ne faudrait pas qu'on soit trop en retard ! railla le Cancer. Puis se tournant vers Shaka bon, donc tu disais qu'Aphro en disait plus qu'il n'en faisait... raconte-nous ça... - Mais... non... et d'ailleurs c'était juste une plaisanterie... - Aaah ça m'étonnait aussi ! - Angelo, on a dit qu'on ne parlait pas de sexe à table ! rappela Shura. - Mais je ne parle pas de sexe là ! s'offusqua l'intéressé. - Non mais je sens que ça va dévier... - Pas du tout, tu me connais... - Oui justement... - Monsieur Serrao Santos de Almeida, vous avez l'esprit très mal tourné, en plus d'avoir un nom très compliqué ! dit l'Italien. Le repas se poursuivit dans la bonne humeur et il n'était pas loin de minuit lorsqu'ils se décidèrent à monter se coucher en se promettant de prendre le dernier petit déjeuner tous ensemble. - Les premiers levés réveillent les autres, mais pas avant 9h30 ! déclara Milo en refermant la porte de sa chambre. - Oui, le temps de finir le câlin du matin tout de même ! rajouta Angelo.
Chambre de Shaka et Aphrodite. - C'est agréable de passer la soirée à s'amuser, à discuter... dit Shaka en fermant les volets de la chambre. Je ne recherchais pas ça avant, et maintenant ça me manquerait de ne plus le faire. Je ne parlais qu'avec Mu et avec Camus et si on m'avait dit qu'un jour je plaisanterais avec Angelo ! Et surtout si on m'avait dit que nous deux... Il se retourna vers le Suédois qui se déshabillait et suivit ses gestes de son regard bleu. Lorsqu'il fut nu, Aphrodite resta quelques instants sans bouger, s'offrant aux yeux caressants qui glissaient sur son corps. - Tu es si parfait... murmura l'Indien. - Merci... J'aime la caresse de ton regard... Mais c'est mon côté narcissique tu le sais, j'aime qu'on me regarde... dit le Poisson en haussant légèrement les épaules. - On ne peut qu'admirer ce qui beau... Il s'approcha de Shaka et lui retira ses vêtements avec des gestes très frôlants, lui arrachant des petits frissons. Puis il l'attira sur le lit où ils s'allongèrent. Les doigts fins du Suédois glissèrent sur la peau de son ami. - Je ne sais pas si tu le sais, mais tu es très séduisant toi aussi... très attirant... Ta blondeur, tes yeux bleus purs et limpides... ta peau douce, tes longues jambes, et... j'en passe... rajouta t-il en caressant le sexe qui se durcit sous sa main. Tout me plait en toi mon trésor… Enfin ses doigts se faufilèrent entre les cuisses de la Vierge pour la caresse qu'il n'avait pas encore osée... Les yeux dans ceux de son amant il suivit toutes ses émotions... Un peu de gêne au premier attouchement, puis l’étonnement de trouver ça agréable… puis un soupir lorsque l’un de ses doigts commença à masser lentement la petite entrée inviolée… - Je t’aime mon beau Shaka… murmura le Suédois. C’était la première fois qu’il avouait son amour à l’Indien. Celui-ci s’en doutait bien sûr, mais les mots n’avaient pas encore été dits. - Tu m’aimes c’est vrai ? Je ne suis pas juste une aventure pour toi ? - Tu es l’aventure de ma vie… Shaka noua ses bras autour du cou de son amant. - Alors, je peux te le dire… Moi aussi je t’aime… Grâce à toi je sais ce qu’est l’amour avec un grand A ! - Est-ce que tu penses qu’un garçon aussi sage et mystique que toi et un ancien assassin comme moi peuvent s’aimer ? demanda le Suédois en caressant les longs cheveux blonds qui s’étalaient sur l’oreiller. - Oui je le pense ! Si ce n'était pas le cas, crois tu que je te laisserais faire... ce que tu es en train de me faire ? Aphrodite sourit tandis que son doigt continuait à caresser l'anus de son ami qui avait de plus en plus de mal à parler. - Non, je ne crois pas que tu me laisserais faire... Est-ce que tu aimes cette caresse ? - Oui... Le Poisson attrapa avec son autre main un tube sur la table de chevet. - Qu'est-ce que c'est ? demanda l'Indien. - C'est pour essayer d'éviter que je te fasse mal... C'est Mu et Angelo qui me l'ont donné... Il mit un peu de crème sur son doigt : détend toi chéri... Il reprit la caresse interrompue, enfonçant peu à peu son doigt dans l'étroit passage. Shaka fermait les yeux puis les rouvrait pour regarder son amant penché sur lui... de petits soupirs et de petits gémissements lui échappaient... Tout en douceur le doigt entier du Suédois se retrouva dans le doux fourreau et il commença à le faire entrer et sortir lentement. - Tu es tout chaud à l'intérieur mon amour... Ce furent bientôt deux doigts qu'il enfonça : ça va, je ne te fais pas mal ? - Non... haleta la Vierge en bougeant lentement son bassin, c'est trop bon, j'aime quand tu t'enfonces en moi... - Je vais te faire jouir... Aphrodite descendit jusqu'au sexe gonflé qu'il prit entre ses lèvres pour le sucer, sans arrêter le va et vient de ses doigts. C'en fut trop pour Shaka qui ne retint pas la vague de plaisir qui monta en lui et qui explosa dans la gorge de son amant avec un cri de plaisir. Celui-ci remonta vers le joli visage et posa ses lèvres humides sur les siennes. L'Indien l'enlaça et le fit basculer pour se retrouver au-dessus... Il caressa les boucles d'azur. - Merci pour toute ta douceur mon amour... Ses lèvres descendirent sur la peau douce et laiteuse du Suédois, s'attarda sur son ventre avant de venir butiner son sexe dressé par le désir. C'était la première fois que Shaka prenait une initiative de ce genre et Aphrodite dut se retenir pour ne pas s'enfoncer d'un coup dans cette bouche qui le rendait fou. - Prends moi mon trésor... j'ai trop envie de... Il s'interrompit en sentant les lèvres de son compagnon se refermer autour de son membre exacerbé... sa langue un peu hésitante mais si chaude et si douce le lécha et le titilla tant et si bien qu'il ne tarda pas à jouir intensément en crispant ses doigts dans les cheveux blonds qui frôlaient ses cuisses. Puis il attira Shaka contre lui. - J'aime quand tu prends les commandes comme ça ! murmura t-il. - Je n'ai pas été trop maladroit alors ? - Tu as été merveilleux... Et tu le seras encore... Il nous reste plein de choses à faire tous les deux... - Je m'en doute et je suis prêt à les faire... - Tu y prends goût on dirait ! s'amusa le Poisson. - C'est que tu es un amant si merveilleux ! soupira le blond chevalier. - Merci... Tu me sembles avoir de très bonnes dispositions toi aussi... C'est dans cette tendre complicité que le sommeil les prit.
Le lendemain à 9h30 tapantes. - PETIT DEJEUNER ! DEBOUT TOUT LE MONDE ! hurla la voix d'Angelo. - Oh la la, quelle douceur ! On avait dit réveiller les autres, pas traumatiser les autres ! bougonna Milo en sortant de sa chambre suivit de Camus. - Je ne t'ai pas réveillé puisque tu es prêt ! répliqua le Cancer content de lui. - Une chance ! Moi j'aime les réveilles en douceur... - OK j'y penserais pour une autre fois, mais si je viens te réveiller en douceur, peut être que ça ne plaira pas à Camus... - Ca dépend ce que tu appelles 'en douceur' ? dit le Verseau. - Ah ben, toute la panoplie ! Bisous, câlins, caresses... Demande à Mu... N'est-ce pas mon coeur ? - C'est vrai que tu es très câlin le matin au réveil... reconnut celui-ci. - Dans ce cas, ça demande réflexion... conclut Camus en commençant à descendre les escaliers. - Hey, il se réchauffe sérieusement notre glaçon on dirait ! commenta l'Italien. Saga et Shura les rejoignirent dans la cuisine, suivit cinq minutes plus tard par Shaka et Aphrodite. - Ah, ça a failli ! railla inévitablement Angelo. - C'est qu'on a perdu ces cinq minutes à récupérer nos tympans et nos esprits après ton cri ! répondit Aphrodite. Une autre fois, laisse Mu venir nous réveiller... - Pour que vous le draguiez tous, merci ! - Ah ces Italiens, ce qu'ils sont jaloux ! se moqua Shura. - Oh les Espagnols ne sont pas mieux. Vous connaissez cette expression française : "c'est le chaudron qui dit cul noir à la poêle" ? Tout le monde éclata de rire. - Bravo pour ta culture Angie ! complimenta Aphrodite. - Oh non pas Angie, per favore... Tu sais que je n'aime pas ça ! - C'est mignon tout plein pourtant ! se moqua le Suédois. - Je suis d'accord ! dit à son tour Mu de sa voix douce. - Bon si ça te plait caro, alors je veux bien, mais juste toi... concéda le Cancer avec un regard noir vers les autres chevaliers. - D'accord on a compris... dit Saga. Mais j'aurai toujours un regret...
Ils allèrent ensuite faire une dernière promenade dans le parc. - La prochaine fois que je viendrais, je t'apporterai quelques plants de rosiers si tu veux... proposa Aphrodite à Camus. - Je veux bien, merci... Mais pas des roses pirhanas hein ! - Pourtant elles auraient sûrement du succès auprès de tes futurs touristes, des roses noires ce n'est pas courant... objecta le Poisson. - Aphrodite pourrait les dresser pour garder ta propriété en ton absence ! dit Shura. - C'est pas des chiens de garde quand même ! répondit l'intéressé. Mais quoiqu'il en soit, personne ne pourrait les toucher et elles ne faneraient pas ! - Ca risque d'étonner un peu le jardinier non ? demanda Shaka. - Tu as raison trésor... Bon je n'amènerai que des roses... disons plus normales... - Je crois que c'est plus prudent en effet... approuva le Verseau en lui souriant. - Tu pourrais aussi installer un vivarium avec quelques scorpions dedans... suggéra Milo avec un sourire taquin car il connaissait d'avance la réponse de son ami. - Ah non ! Je t'adore amour, mais je n'aime pas trop tes petites bestioles ! se récria effectivement le Français. Le seul scorpion que j'accepte ici, c'est toi... - Ca me convient... approuva tendrement le Grec. A midi, ils mangèrent rapidement un casse-croûte en attendant le taxi, genre mini bus qui devait venir chercher les six chevaliers qui partaient. Lorsqu'il arriva, les huit garçons sortirent et les bagages furent mis dans le coffre. - A la semaine prochaine et merci encore pour tout... dit Camus. - De rien mon petit glaçon ! répondit Angelo au nom de tous. Ca nous a fait plaisir ! Puis il rajouta avant de monter dans la voiture : Soyez sages, vous avez la maison pour vous tout seuls jusqu'au retour de Yann demain ! Vous allez pouvoir vous balader nus et faire l'amour dans tous les coins ! Aaaah, je serais bien resté... - Ne t'en fais pas, je penserai à toi ce soir quand on sera allongés nus sur le tapis devant le feu de cheminée ! le taquina Milo. - C'est gentil ! Lorsque le taxi disparut au bout de l'allée, les deux chevaliers rentrèrent dans le manoir. - Ca fait drôle de se retrouver tous les deux... remarqua le Verseau. - Tu sais je suis capable de faire du bruit pour six si je me laisse aller ! répondit le Scorpion. - Oh ça je sais ! commenta Camus en ébouriffant les boucles bleu violet. Bon je vais commencer à ranger toutes les paperasses qui recouvrent mon bureau, maintenant que la situation s'est éclaircie ! - Je vais t'aider si tu veux... - Vraiment m'aider ? - Bien sûr ! Je serais sage comme une image et je ne te distrairai pas ! assura Milo en s'efforçant d'avoir un air sérieux. - Entendu, alors au travail mon petit Mimi ! - Qu'est-ce que je ne ferais pas pour une soirée à faire l'amour avec toi devant la cheminée... - Ah, ce n'était pas une plaisanterie ? feignit de s'étonner Camus. - Non, j'étais très sérieux ! Et en plus on va effectivement se mettre nus pour manger, tu vas voir ça va être super sensuel et... sexuel ! Le Verseau secoua ses longs cheveux indigo en souriant. - Tu es pire qu'Angelo toi ! - Sur ce point là on se vaut je crois ! admit Milo. |
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